Qui suis-je? Je ne suis certainement pas la mieux placée pour le dire mais bon, allons-y.
D'abord, je m'appelle Anna Benoit. Pas de surnom, ce serait bête.
Une enfance de merveille en famille heureuse et nombreuse en Ariège, pays de la décroissance et de l'espoir! Je crois que je me suis arrêtée de grandir, peut-être à dix-sept ans. Parce qu' "on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans", comme disait un poète de vérité. Mais surtout parce que, tout en découvrant le monde profond que nous portons tous en nous, on reste insouciant en surface pour ne pas oublier nos rêves d'enfant. En une belle alchimie de la vie, nous voici en parfaite harmonie, entre rêve et réalité. Tout se mue en un bloc de merveille, et, pour moi, c'est ça la vie. Donc, je reste dans cet état d'esprit, comme une imbécile mais heureuse, toujours.
Bref, me voici ballotée dans le flot des études, des amis et du rire. Montesquieu, Muret puis Pamiers, le bac littéraire – sans mention mais sans échec. Cela me va. Puis, à dix-huit ans, Paris. Découverte de l'art et de la vie urbaine: ma foi, elle se fait dans le métro et dans les yeux des gens, dans les monuments, les musées et les lumières de prétention. Dans le rire des clodos et des fous, et de tout les amis qui gardent toujours un pied dans les nuages. Dans les rues sillonnantes et les grands boulevards où flâne la beauté d'une capitale vieille comme le monde. Et dans ma petite mansarde de poète avec toilettes sur le palier, à jouer les artistes du XVIIIe. Précieux souvenirs. Mais, le Sud, c'est le Sud. Retour à Toulouse devenu un grand village bondé d'amitié et de joyeuse folies, de rencontres et de petits bourgeois bohèmes qui aiment les quais de Garonne et le centre-ville parsemé de petites rues aux trésors des temps. Deux ans à faire la fête et à rire de l'avenir qui, finalement, ne sera jamais le superbe présent. C'est la vie, un peu de bohème, de galère et d'émoi. Puis, lasse de la ville, me voici opté, à tout juste vingt-et-un ans, pour un petit village paisible et ensoleillé où l'on peut aisement concevoir la dolce vita. C'est radieux, au pied des gorges de l'Hérault, toujours à vélo. Toujours. Nombre de rencontres, encors, les aléas tumultueux de l'amour et de ces principes. L'incroyable rouge du lac et l'imaculée blanc de l'hérault.. les ton ocre des vigne et la douce robe du vin qui séduit mon palet. des restaurant aux saveurs oubliées et d'imprenable vue sur le vaste étendue des aspiration. je me laisse bercer... et me laisse tombée dans les méandres de jours sans vents et sans élans. Lyon m'appelle. Des amis; l'Actif en terme. Je m'enfuit du gouffre des sirupeux poisons de l'oisivetée. Voici 6 mois que je suis à Lyon déja. Ici ce sont joués des tournant de ma vie que je n'aurai put espéré. l'Aventure est sans précédant et sans arrêt. toujours tendre vers l'avant , vers le profond mouvement humain qui nous rassemble tous. vers la vie à tous. Aujourd'hui, j'ai vingt trois ans.Après tout, je ne peux pas vraiment décrire mon caractère, je peux seulement dire que j'aspire autant que possible au bonheur et au positif. Mais je crois que tout un chacun, au fond de lui, possède ce trait de caractère. C'est ce qu'il y a de plus humain : tendre vers le bonheur.
Je ne peux pas non plus vous décrire précisément mon monde intérieur – c'est, comme chacun le sait, bien trop complexe à exprimer. Quoi que... Vous pouvez avec mes œuvres percevoir un petit échantillon de ce que sont les pensées, les bouts de vie, les petits amis de mon for intérieur...
Je ne peux pas trop vous décrire mes passions, elles sont celles de beaucoup: la musique (pour ma part, didjeridoo et un infime brin de saxo), l'aventure (et le sport qui va avec), le rire et les amis, la fête et, bien évidemment – la mention semble inutile mais bon – le dessin et la peinture.
Bref à vous de voir, après tout, j'en ai bien assez dit. J'aime, c'est tout.